Je suis né à Nice le 6 janvier 1971. J’y ai grandi dans différents quartiers qualifiés de « populaires ».

À mes douze ans, lors de l’une de ses visites, mon père m’a offert un micro-ordinateur ZX81 de Sinclair ; pour info, il avait un (seul) kilo de mémoire vive. Je me suis assez rapidement passionné pour cet ordinateur personnel et j’ai appris la programmation en Basic. 

Deux ans plus tard, ma mère ayant compris l’intérêt de cette passion, et pour m’éviter d’aller (trop) traîner avec les copains de mon âge du quartier, s’est saignée financièrement pour me payer en cadeau de noël un Commodore 64. J’ai continué mon apprentissage de la programmation et, en plus du Basic, je suis allé faire un petit tour vers la programmation en assembleur.

Après une dérive scolaire assez conséquente, je me suis repris en main pour pouvoir passer un baccalauréat. Bien que très décriée, j’ai suivi la filière G et j’ai obtenu un bac G3, commerce. Cette section me passionnait et j’ai enchaîné sur un DUT Techniques de commercialisation.

Pendant cette formation, le CD musical était apparu peu de temps avant, le CDROM était né depuis peu et j’avais fait un exposé en amphithéâtre présentant que les catalogues papiers des VPCistes comme La Redoute ou les 3 Suisses allaient disparaître pour être remplacés par ce nouveau support qui rendrait la visite du catalogue plus interactive. Cela permettrait par exemple qu’une dame puisse afficher la robe qui lui fait envie de toutes les couleurs et motifs disponibles sur l’écran de son ordinateur, ce qui n’était pas possible sur catalogue papier.

À l’obtention de mon diplôme, après quelques mois de petits boulots (dont McDonald’s), j’ai été embauché comme cadre stagiaire dans l’enseigne Carrefour. À l’issue de mon stage de formation interne, je suis devenu chef de rayon en Droguerie Parfumerie Hygiène, plus jeune cadre de France chez Carrefour France d’après le directeur du moment. Pendant les congés, je montais à La Mûre-Argens pour me détendre et je me suis mis au parapente.

Puis, eu égard aux conditions de travail se rapprochant de l’esclavagisme et d’un désaccord avec le directeur du magasin (qui venait de changer) sur la manière de gérer une équipe, j’ai volontairement quitté cette enseigne sans regrets.

J’ai donc décidé d’aller m’installer à La Mûre et j’ai fait pas mal de parapente, mais, comme il fallait bien aussi que je travaille, j’ai cherché dans les emplois locaux.

Les premières années, j’ai eu différentes expériences professionnelles. Puis une personne de mon entourage avait décidé de monter une petite entreprise de lettrage adhésif en seconde activité professionnelle. De par ma formation de commercial, je suis allé lui proposer mes services pour trouver davantage de travail. En parcourant la vallée du Verdon, j’ai rentré quelques commandes mais comme le propriétaire ne prenait pas le soin de les fabriquer, je me suis également retrouvé à la production de ces dernières:il me fallait honorer des commandes pour lesquelles les clients m’avaient fait confiance.

Dans mes jeunes années, j’aimais beaucoup dessiner, notamment au crayon gris, même des plans, des schémas.

J’ai donc pris un plaisir incroyable en découvrant les logiciels de dessin vectoriel, j’adorais créer les maquettes des graphismes de marquage que je soumettais aux clients.

Au bout de deux années, j’ai proposé au propriétaire de lui racheter son entreprise, et comme cette dernière était sérieusement déficitaire, le propriétaire a accepté.

J’ai consacré trois années à combler le déficit financier abyssal (qu’un ami avait qualifié de « feu de cheminée ») en vendant de nombreux panneaux publicitaires, enseignes et marquage de véhicules dans la vallée du Verdon et ses environs.

Dans la même période, je me suis intéressé à un média qui était tout nouveau pour le grand public : internet.

Je sentais que ce média allait bien mieux satisfaire le besoin de la VPC (vente par correspondance) que le CDROM, comme je l’avais exposé pendant mes études et, effectivement, même l’acronyme a changé pour devenir de la VAD, vente à distance.

Je continuais donc à satisfaire la clientèle locale et passait mes soirées à développer un site internet capable de prendre des commandes de marquage adhésif (lettrage et motif graphique) le tout en ligne. Mes connaissances passées du Basic m’ont permis de développer en Javascript pour rendre les pages HTML bien plus interactives.

Le client devait pouvoir choisir la forme du lettrage, la couleur et la dimension après avoir saisi son texte.

Du travail local au développement de ce site, je fumais clope sur clope. Quand j’ai commencé à compter toutes les cigarettes que je roulais, je me suis rendu compte que je fumais l’équivalent de trois paquets par jour ; j’ai compris qu’il fallait vraiment que j’arrête de fumer.

Le seul sport « physique » que je pratiquais alors à l’époque était le ski alpin, mais pour compenser le manque de nicotine, il fallait réellement que je bouge et je me suis mis au VTT.

Mon manque de nicotine était si violent que je me rappelle avoir fait une fois et demi la montagne de Chalvet, soit à peu près 1000 mètres de dénivelé positif en plein milieu de l’été 2003 marqué par une canicule, le tout avec un demi-litre d’eau.

J’ai donc réussi à arrêter de fumer sans tuer quelqu’un parce que je faisais beaucoup de sport et ça m’a évité de prendre de poids ; c’est à ce moment-là que j’ai découvert l’aviron et que je m’y suis mis.

Dans l’objectif professionnel, je continuais à développer le site internet.

Je l’ai lancé en 2001. À l’époque, vendre en ligne était tout nouveau, (presque) tout le monde avait peur d’utiliser sa carte bancaire sur internet et Amazon venait à peine de lancer son antenne française.

Puis un jour est arrivé une commande, puis une autre et, petit à petit, ces commandes sont devenues régulières et tout s’est accéléré.

Pendant cinq ans d’affilée, j’ai doublé le chiffre d’affaires chaque année.

On s’imagine que c’est bon signe, qu’il y a de l’argent qui rentre, mais crois-moi, gérer un tel taux de croissance, c’est comme faire naviguer un voilier en plein milieu d’une tempête.

Bon, j’arrive à tenir la barre, le niveau de commande se stabilise et pendant quelques années, je gère STICKAIR.COM par force 5, travers au vent, ça avance fort, mais tout va bien.

Pendant la croissance de cette entreprise, j’ai eu à former beaucoup de monde.

Au tout début, je n’avais aucune idée de comment il fallait faire pour former efficacement les personnes qui travaillaient dans l’entreprise. Il y a même des moments où j’ai été surpris que l’on ne comprenne pas du premier coup ce que je venais de montrer et je laissais paraître mon agacement, ce qui était contre-productif.

Pourtant, j’avais besoin que l’employé que je formais assimile rapidement pour faire face aux (de plus en plus) nombreuses commandes.

Du coup, je me suis intéressé à comment former le personnel dans de bonnes conditions, j’y suis arrivé et j’ai surtout compris que pour qu’une personne comprenne convenablement ce qu’on explique, il ne faut s’occuper que d’une seule à la fois.

Avec cette méthode, j’ai donc réussi à créer une équipe de production performante, les commandes partaient conformes et à l’heure annoncée.

A ma grande joie, l’hiver 2012-2013 fut un hiver particulièrement enneigé, j’y ai fait beaucoup de ski hors pistes et comme j’avais envie de faire encore du sport quand la saison se terminerait, je décide qu’au printemps, j’irai faire la randonnée du GR20, un vieux rêve.

Je motive mon frère, mon cousin et deux potes se joignent à nous.

Début juin, nous voici partis pour cette grande randonnée. Je me souviens m’être pesé la veille du départ et j’affichais 68,5 kilos.

Nous voici donc parti tout début juin de Calenzana dans l’objectif de rejoindre Conca quinze jours plus tard.

Mais la randonnée s’est arrêtée le 5 juin, à la fin de l’étape du cirque de la solitude : l’hiver avait été très enneigé, nous avions passé le plus gros de cette étape en étant très prudents, avec crampons et piolets et, tout proche de la fin de ce parcours, j’ai glissé sur un névé dans une forte pente pendant une cinquantaine de mètres pour aller finir dans les rochers.

Même si j’ai dû essayer de me protéger au maximum pendant cette glissade où j’avais pris beaucoup de vitesse d’après mes compagnons, cela m’a valu un important traumatisme crânien.

Heureusement le téléphone passait et ils ont pu appeler les secours.

 

L’hélicoptère est arrivé trois quarts d’heure après, mon frère m’en a souvent parlé, tellement il était angoissé, et j’ai été évacué à l’hôpital de Bastia.

Sans rentrer dans les détails, j’étais donné pour mort et un neurochirurgien, que je ne remercierai jamais assez, m’a pris en charge et m’a opéré pour tenter de réparer tout ça ; il m’a clairement sauvé la vie.

Me voilà donc parti pour un mois de coma. Puis je me réveille, je rentre sur le continent dans un établissement de récupération où l’on me fait faire tout un tas d’exercices pour remettre un minimum d’ordre dans mes fonctions. Je me souviens très bien du premier exercice de proprioception ; j’étais incapable de rattraper un ballon que la kiné placée à trois mètres de distance m’envoyait tout doucement. À ce moment-là, je pesais 51 kilos.

Au bout d’un mois, je suis rentré chez moi. Je dormais 18 heures par jour, le cerveau le réclamait, et le seul plaisir que j’avais, c’était manger. Dormir beaucoup et manger beaucoup, il se trouve que c’est la manière dont on fabrique des Sumos ; au bout d’un an, je pesais 95 kilos.

J’ai également éloigné rapidement tout le personnel médical censé me suivre (neuropsychologues, ergothérapeutes, etc.) car ce que j’avais bien compris, c’est qu’ils savent très peu de choses sur le fonctionnement du cerveau et ils me faisaient perdre mon temps.

Je ne vais pas raconter ici tout ce qui s’est passé pendant cette période, mais il m’aura fallu quatre ans pour être certain que j’étais revenu au niveau cognitif, que mon cerveau était vraiment « réparé ».

Puis j’ai commencé tranquillement à m’occuper de l’aspect physique, je refaisais un peu des sports que je connaissais bien, comme le ski et le VTT, mais tout ça très calmement.

Au bout de deux ans, soit la sixième année après l’accident, comme je m’étais quand même remis à bouger un peu et que mon temps sommeil était presque revenu à la normale, je pesais 88 kilos.

Ce poids ne me convenait pas. Esthétiquement d’une part, de plus sportivement c’était plus difficile parce qu’il fallait bouger ce poids en trop pour rien et les articulations, notamment les genoux, me le rappelaient.

Je me suis donc un peu intéressé aux régimes. J’ai vite compris que les méthodes payantes, que je ne vais pas citer ici pour leur faire de la pub, sont essentiellement du marketing enrichissant pour leurs créateurs.

Et puis je me suis documenté pendant plusieurs semaines sur le fonctionnement du corps humain sur le plan de la nourriture.

Avec tout ça, j’ai commencé ma méthode et, plusieurs mois après, je suis redescendu à 76 kilos, que je maintiens depuis, avec des petites poussées quand je sors de cette logique, mais j’y retourne et tout s’arrange.

J’ai donc mis sept ans pour revenir intégralement de cette perte d’équilibre.

En 2020 j’ai vendu STICKAIR.COM. Je partage maintenant ma vie entre de nombreux sports (VTTAE, aviron) en fonction des saisons (j’en découvre et en apprends des nouveaux au niveau nautique) et mon atelier ou j’ai appris la soudure à l’arc et de nombreux autres bricolages pour assembler des matériaux que l’on imagine incompatibles. 

Puis il m’est venu l’idée de proposer ces différents services basés sur mon expérience, car je pense que pour apprendre à gérer mon équilibre, je ne m’en suis pas trop mal sorti.

Si tu as lu jusqu’ici, c’est que nous sommes déjà compatibles pour exercer une de mes propositions ensemble et comme tu l’as compris dans la réalisation d’un de tes choix, il n’y aura que toi et moi.

La description de mes activités n’est pas très détaillée pour deux raisons, d’une part parce que je l’adapterai d’abord à toi, et d’autre part, il faut que tu me fasses confiance.
Il n’y a plus qu’à toi de choisir 👌😎.